Le jour se lève rapidement, et je cours sans savoir où je vais. Je ne vois que des plaines à perte de vues, comme un désert de verdure. L'agoraphobie n'est pas une des mes frayeurs habituelles, mais pourquoi ne le deviendrait-elle pas, maintenant ? J'ai peur de ne pas revoir l'étendue bleue qui me fait rêver depuis toujours, et peur de mourir loin d'elle. Aide moi à la conquérir, à lui appartenir pleinement, sans intervention d'autrui, rien qu'à moi pour longtemps, voir plus si affinités. J'en veux encore, et toujours plus. Le désir et la passion m'enflamme comme un brasier brûlant que même l'océan ne pourrait éteindre. Puisque mon amour envers toi est décevant et dérisoire, pourquoi ne serais-tu pas ma plus belle illusion ? J'en veux au monde de t'avoir arraché de moi et de te retrouver à présent si loin. Toutes pensées vers toi est insoutenable, chaque mots qui t'appartient me transpercent, jusqu'à finir par me détruire. Or ce n'est pas la mort que je convoite, mais la vie débordante d'amertume et de plaisir. Guide moi jusqu'à elle car tu as sus me conduire jusqu'ici à présent, sans fautes ni interruption. Je veux voir encore une fois ma mer. Et plonger dans ses abîmes sans apercevoir ni le fond, ni la fin, ni le début de l'eau. Mourir asphyxiée me conviendrait alors, car puisque je t'aime, autant me perdre dans tes bras ...*Me*
[x] JUST WITH HE [x]
Je ne veux pas t'oublier. Juste te revivre, et que tout les mots restent gravés. C'est fou de se rendre compte que les choses qui nous tiennent le plus à c½ur sont souvent celles que l'on retient le mieux, mais également les plus dérisoires. Elles nous passent devant, sans même que nous les touchions, sans oser les effleurer, et alors on se rend compte que c'est trop tard : on a perdu l'unique chance que l'on demandait. Je t'ai perdu, je ne sais combien de fois, mais toujours trop à mon goût. J'aurais voulu te gagner du premier coup, sans faire d’histoire. J'aurais voulu rester, pour voir une suite arriver et prendre le relais de ce que l'on avait vécu. Mais c'est déjà la fin. Et c'est toujours à la fin que tu arrives...mais je part. En espérant que ça se termine bien. A mon sens. * Me *
[x] JUST WITH HE [x]
La vie me l’a pris, trop vite à mon gout. Je n’ai pas eus le temps de le voir arriver, s’approcher que déjà il repart, à la vitesse de la lumière. Certes, certains peuvent l’aguerrir, mais la course aux étoiles n’a jamais été mon fort. Je préfère te laisser aller, en espérant que tu reviendras vers moi, toujours souriant, toujours charmeur, avec tout ce qui t’allait si bien le premier jour, tout ce que j’aimais en toi, qui restera en place, comme si le temps ne t’avait pas enlevé de mon emprise. Reviens-moi, je t’en prie. Je veux partir, dérober mes pas dans une flaque, celle qui ne retient pas mes empreintes, celle qui te libère et te délivre de l’emprise humaine. Mon univers avait été le tien jusqu’à ce jour, le jour où la vague te renversa. Ce jour là j’ai pleuré la mort d’un être cher, beaucoup trop cher à mes yeux. La vague t’avait englouti et absorbé, et t’avait broyé et asphyxié, alors que tu lui avait été fidèle. Elle mérite elle aussi de s’écraser dans l’écume de sa honte. *Me*
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